Une musulmane pauvre avait l’habitude de nettoyer la mosquée du Saint Prophète Mohammadsa à Médine. Pendant plusieurs jours, il ne la vit pas dans la mosquée et demanda de ses nouvelles. On lui apprit qu’elle était morte. Il demanda : « Pourquoi ne m’a-t-on pas informé de sa mort ? J’aurais aimé me joindre à sa prière funéraire », et il ajouta : « Peut-être ne l’avez-vous pas jugée digne de considération parce qu’elle était pauvre. Cela n’est pas bien. Conduisez-moi à sa tombe. » Il se rendit sur sa tombe et pria pour elle.
Le Saint Prophète Mohammadsa avait coutume de dire qu’il existait des êtres aux cheveux mal peignés, au corps couvert de terre, qui n’étaient pas bien accueillis par les gens aisés, mais que Dieu les aimait tant que, s’ils mettaient leur confiance en Lui et juraient par Son nom qu’une certaine affaire allait se passer d’une certaine façon, Il leur accorderait Son soutien.
Le Saint Prophète Mohammadsa expliquait qu’aucun festin n’était béni si des pauvres n’y étaient pas également invités. Aïshara rapporte qu’un jour, une pauvre femme vint lui rendre visite accompagnée de ses deux petites filles. Elle n’avait rien chez elle, sauf une datte, qu’elle donna à la femme. Celle-ci la partagea entre ses deux petites filles et, peu après, elles partirent. Quand le Prophètesa rentra, Aïshara lui raconta ce qui s’était passé et il dit : « Si un pauvre homme a des filles et qu’il les traite avec considération, Dieu lui épargnera les tourments de l’Enfer », et il ajouta : « Dieu accordera le Paradis à cette femme en raison de l’égard qu’elle a montré à ses filles ».1
1 Hazrat Mirza Bashir-ud-din Mahmud Ahmadra, La vie de Mohammad, Islam International Publications Ltd., 2014, p. 225-227
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