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Pas de voiles aux Jeux Olympiques

Alors que le Comité international olympique (CIO) laisse aux athlètes le libre choix, la France impose à ses athlètes voilées de retirer leur hijab pour participer aux épreuves. Cette décision, décrite comme un « principe de laïcité stricte » constitue une véritable injustice envers les athlètes voilées et révèle un racisme latent en France.

Jamila Id Belaid

Les JO, du sport pour tous
Les valeurs fondamentales des Jeux olympiques sont bafouées par cette interdiction
discriminatoire. Les JO, qui devraient incarner un esprit d’universalité et de diversité,
manquent clairement à leur mission. Tous les amateurs de sport devraient y être
représentés, indépendamment de leur religion ou de leur choix vestimentaire. Cette
contrainte ne respecte ni les valeurs du sport ni celles de la République française, qui
prônent l’égalité, la liberté et la fraternité.


Pas dévoilée, pas d’épreuve
Il est absurde de considérer que la participation aux JO devrait dépendre de la visibilité de la
coupe de cheveux des athlètes. Qui se soucie vraiment de ce détail superficiel ? Il est triste
de constater que l’apparence physique des femmes suscite encore et toujours plus de
débats que leurs compétences. De plus, la chasse aux sorcières menée contre les femmes
voilées n’est qu’une des multiples facettes d’une islamophobie croissante.


Le voile de la honte ?
Les athlètes sont censés représenter leur nation lors des épreuves. Refuser le voile aux
athlètes françaises, c’est refuser de voir les femmes voilées représenter la France. Cette
mise à l’écart est une humiliation pour celles qui se sont investies dans cet objectif, se sont
entraînées dur, et voient leur rêve s’assombrir par la dure réalité qu’elles font honte à la
France parce qu’elles portent un voile.
Non seulement cette interdiction limite l’accès des musulmanes voilées aux compétitions
sportives, ce qui constitue une privation de leurs droits fondamentaux, mais elle met
également en lumière la marginalisation qu’elles subissent publiquement et la façon dont
elles sont reléguées au rang de citoyennes de seconde zone.


Conséquences sociales
Cette décision ne fera qu’accentuer les tensions déjà palpables dans une société marquée
par la haine et la division. Elle risque d’alimenter le sentiment d’injustice et
d’incompréhension chez les musulmans, renforçant ainsi les fractures sociales. Au lieu de
rassembler, une telle interdiction divise et trahit l’esprit même des Jeux olympiques, qui est
de célébrer la diversité et l’inclusion.
De plus, d’aucunes se retrouvant confrontées en permanence à ces genres de dilemmes,
finissent malheureusement par mettre un terme à leur carrière ou partent à l’étranger pour
pratiquer librement leur foi.


Islam VS le fameux « principe de laïcité stricte »
Combien de fois avez-vous entendu que les femmes voilées sont privées de leurs droits et
confinées à la maison par leur bourreau, avec pour seules activités les tâches domestiques
? Pourtant, lorsqu’une femme voilée se présente pour participer aux JO, on n’en veut pas,
du moins pas avec son voile, qui fait partie intégrante de son identité.
Contrairement à ce que certains affirment, l’Islam permet aux femmes voilées de pratiquer
des activités sportives, même en compétition. En revanche, la France, supposée
représenter le pays des droits de l’Homme, a fait le choix d’imposer un principe liberticide et
rétrograde envers les athlètes voilées, en leur dictant en 2024 ce qu’elles peuvent porter ou
non.

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