Après avoir récité le Tashahhud, le Ta‘awwuz et la Sourate al-Fatiha, Sa Sainteté, Mirza Masroor Ahmad (a.b.a.), a récité le verset suivant :
Le mois de Ramadan est celui pendant lequel le Coran a été révélé comme guide pour l’humanité, avec des preuves claires sur la direction et le discernement. Par conséquent, quiconque d’entre vous est présent chez lui pendant ce mois, doit y jeûner. Mais quiconque sera malade ou en voyage devra jeûner pendant le même nombre d’autres jours. Allāh désire la facilité pour vous et Il ne désire pas de la privation pour vous et Il désire que vous complétiez le nombre de jours et que vous exaltiez la grandeur d’Allāh pour vous avoir guidés, et que vous Lui soyez reconnaissants. (Le Saint Coran, 2 :186)
Le Ramadan et l’importance du Saint Coran
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré que dans ce verset, Dieu a souligné l’importance du mois de Ramadan en se référant au fait que c’est au cours de ce mois que le Saint Coran a été révélé. Le Coran englobe toutes les questions et tous les conseils, montrant à l’homme les chemins qui mènent à Dieu et l’éloignent de Satan, tout en leur fournissant des directives pour rester sur le droit chemin. Il englobe les défis des époques passées et actuelles, constituant une loi complète et éternelle. Ceux qui suivent les enseignements du Saint Coran comme guide dans leur vie sont véritablement bénis, car ils démontrent leur amour pour Dieu.
Sa Sainteté (a.b.a.) a expliqué que le Saint Coran nous a enseigné l’obligation du jeûne et les pratiques d’adoration. Cependant, la simple reconnaissance du jeûne comme une obligation ou du fait que le Coran a été révélé pendant ce mois ne suffit pas à saisir pleinement l’importance du Ramadan. Nous devons plutôt acquérir une compréhension profonde de ce livre complet et de l’appliquer comme guide dans notre vie quotidienne. En tant qu’ahmadis, nous avons la chance d’avoir accepté le Messie Promis (a.s.) qui a expliqué les véritables significations et l’essence du Saint Coran. Nous pouvons enrichir notre compréhension en consultant ses écrits.
Bénéficier des trésors que le Messie Promis (a.s.) nous a laissés
Demain marquera également le jour du Messie Promis (a.s.), lors duquel nous organisons des rassemblements pour commémorer l’accomplissement de la prophétie du Saint Prophète (s.a.w.) concernant l’avènement du Messie. Cependant, il est crucial de comprendre que la simple commémoration de cette journée ne suffit pas ; nous devons également nous plonger dans le trésor laissé par le Messie Promis (a.s.) afin de mieux comprendre le Saint Coran. Sans cette étude approfondie, nous ne pourrons pas atteindre un niveau de foi complet. Dieu, dans Sa miséricorde, a révélé Sa Parole au Saint Prophète (s.a.w.), et il nous incombe maintenant d’en tirer profit et de l’intégrer pleinement dans notre vie, ce qui nécessite une attention particulière de notre part. Le Ramadan ne se limite pas à l’accomplissement des prières obligatoires et facultatives ; nous devons également consacrer du temps à réciter et à comprendre le Saint Coran, en recherchant les commandements qui y sont contenus. C’est ainsi que nous pourrons bénéficier des attributs de bonté et de miséricorde de Dieu.
Le Messie Promis (a.s.) a légué une abondance d’écrits détaillant la manière dont nous pouvons tirer profit des bénédictions du Saint Coran. C’est en lisant ces écrits que nous pouvons vraiment bénéficier du Saint Coran. Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’il va partager quelques extraits de ces écrits.
Récitation du Saint Coran pendant le mois du Ramadan
Sa Sainteté (a.b.a.) a d’abord abordé l’importance de la récitation du Saint Coran, en particulier pendant le Ramadan. Chacun devrait s’efforcer de réciter au moins une portion du Saint Coran quotidiennement, afin de pouvoir le lire dans son intégralité pendant ce mois béni. Il a rappelé qu’à l’époque du Saint Prophète (s.a.w.), l’ange Gabriel l’aidait à réviser le Coran chaque année, et pendant le dernier Ramadan de sa vie, cette révision complète a été effectuée deux fois.
Sa Sainteté (a.b.a.) a cité le Messie Promis (a.s.) qui, en se référant au verset coranique susmentionné, a souligné la grandeur du mois de Ramadan. Ce mois béni est celui pendant lequel ce noble livre a été révélé, considéré comme le meilleur moment pour l’illumination spirituelle. La prière purifie l’âme tandis que le jeûne rajeunit le cœur, éloignant ainsi l’âme des passions basses et charnelles tout en rapprochant le cœur de Dieu. Par conséquent, la révélation du Coran durant ce mois indique clairement que la mise en pratique de ses enseignements est essentielle pour atteindre cet état spirituel élevé.
La signification du mot « Coran »
Le Messie Promis (a.s.) a partagé qu’après avoir réfléchi, il a trouvé une prophétie remarquable dans le mot même de Coran. Ce Livre sacré est désigné comme le seul livre digne d’être lu. Il y aura un temps où il deviendra le meilleur livre à lire, particulièrement parce qu’à ce moment-là, tous les autres livres seront comparés à lui. Le Saint Coran sera le seul livre qui protégera du mal, alors que les autres ouvrages seront abandonnés. Aucune autre œuvre ne pourra atteindre la grandeur du Saint Coran. Avec le Saint Coran en main, la victoire est assurée. Aucun mal ni obscurité ne pourra prévaloir. Le Saint Coran était l’unique arme dont disposaient le Saint Prophète (s.a.w.) et sa communauté, et il demeure aujourd’hui notre principal soutien.
Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé un autre extrait du Messie Promis (a.s.), dans lequel il écrit que le Saint Coran est un moyen d’atteindre les sommets de la pensée et de la pratique. C’est grâce au Saint Coran que les gens ont appris à reconnaître Dieu et se sont engagés sur la voie de la vérité sans se soucier du monde. Ils étaient prêts à sacrifier leur vie, et beaucoup l’ont fait. Pourtant, malgré les défis, ils trouvaient la félicité et avançaient avec reconnaissance. En suivant véritablement les enseignements du Saint Coran, ils ont bénéficié d’un éclairement de l’esprit tel qu’on ne le trouve pas chez les autres. De telles personnes ont déjà existé, et grâce au Saint Coran, elles continuent d’exister. C’est là une démonstration de la puissance de ce Saint Livre et une réfutation des critiques qui prétendent le contraire : non seulement il éclaire l’esprit, mais il guide également les actions. Ces normes élevées sont accessibles à ceux qui suivent véritablement les enseignements du Saint Coran.
Le vrai moyen du succès et la guérison de toute maladie
Sa Sainteté (a.b.a.) a cité le Messie Promis (a.s.) qui a déclaré qu’il est regrettable que les gens dépendent et se tournent vers l’Occident pour leur réussite et leur progrès, alors que cela ne peut leur offrir qu’un succès limité. Il a souligné que le véritable succès ne peut être atteint que par le biais du Saint Coran. Lorsque les compagnons ont accepté le Saint Prophète (s.a.w.) et ont donné la priorité à leur foi au reste du monde, les mécréants se sont moqués d’eux. Ces derniers ridiculisaient leur prétention à devenir les maîtres du monde, alors qu’ils étaient incapables de quitter leurs maisons. Cependant, en se consacrant entièrement au Coran et au Saint Prophète (s.a.w.), ils ont atteint ce que personne d’autre n’a réussi à faire. La clé de la victoire de l’Islam résidait dans la foi authentique, un aspect qui semble faire défaut aujourd’hui, où la foi est souvent revendiquée mais rarement vécue. Sa Sainteté a souligné que pour retrouver le même succès, il est impératif de cultiver une foi véritable, un engagement qui ne peut se concrétiser qu’en suivant les enseignements du Saint Coran.
Le Messie Promis (a.s.) a exprimé sa grande douleur face à l’indolence des gens dans la récitation et l’application du Saint Coran. Il a mentionné le paradoxe de ceux qui reconnaissent cette parole comme révélée de Dieu et la clé du salut, mais qui négligent de la réciter. C’est comme si quelqu’un connaissait l’existence d’une source d’eau pouvant étancher sa soif et guérir ses maladies, mais choisissait de ne pas s’en approcher pour boire. Ces personnes sont extrêmement malheureuses et ignorantes. Certains mourront sans s’être approchés du Saint Coran. Bien qu’ils sachent que le Saint Coran est un remède universel, ils préfèrent le négliger. Les musulmans, conscients que le Saint Coran détient la clé de tout succès, semblent pourtant l’ignorer. Il est ironique de constater que le Messie Promis (a.s.), qui cherche à éclairer les véritables enseignements du Coran et à les répandre dans le monde entier, est qualifié de faussaire et de menteur. Cette situation reflète l’état des musulmans, qui préfèrent calomnier plutôt que de s’immerger dans le Saint Coran et d’agir selon ses préceptes. Cependant, ceux qui suivent véritablement les enseignements coraniques sont bénis par Dieu d’une manière incommensurable, bien au-delà de ce que ce monde peut offrir, et leurs péchés sont pardonnés.
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’une fausse allégation est portée contre les ahmadis selon laquelle nous altérons le Saint Coran. Le Messie Promis (a.s.) a réfuté cette allégation soulignant qu’une telle action serait un péché grave. Il a également posé une question cruciale : comment pourrions-nous, en tant que communauté, commettre le même acte que celui que nous condamnons chez les chrétiens lorsqu’ils altèrent leurs Écritures ? Notre croyance fondamentale est que ceux qui altèrent la parole divine sont les plus méprisables des individus ; dès lors, serait-il concevable que nous tombions au même niveau ? Le Saint Coran, étant un livre complet, est le guide ultime vers le salut. Le Messie Promis (a.s.) a clairement déclaré que quiconque altère cette parole sacrée est considéré comme un apostat et un renégat.
La véritable voie du salut
Sa Sainteté (a.b.a.) a cité le Messie Promis (a.s.) qui a déclaré que le Saint Coran est la véritable voie du salut. Si une personne se repent sincèrement et s’efforce d’agir conformément au Coran, son cœur s’éclairera d’un jour à l’autre, ne serait-ce qu’en dix jours. Il ne s’agit pas d’une simple affirmation, mais d’une méthode éprouvée et testée par de nombreuses personnes.
Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah nous accorde la véritable compréhension des enseignements du Saint Coran et nous guide dans leur mise en pratique. Que nous soyons toujours reconnaissants envers Lui et que nous bénéficions continuellement de Ses conseils. Que notre foi, notre certitude et notre crainte de Dieu grandissent sans cesse. Que nous nous engagions à vivre selon les préceptes du Saint Coran non seulement pendant le mois de Ramadan, mais tout au long de notre existence. C’est en agissant ainsi que nous pourrons sincèrement remplir notre engagement envers le Messie Promis (a.s.), envoyé en tant que serviteur du Saint Prophète (s.a.w.) pour renouveler l’Islam. Que Dieu nous accorde la capacité de tirer profit du Saint Coran durant le mois de Ramadan et tout au long de notre vie.
Appel à la prière pour le peuple de Palestine et du Soudan
Sa Sainteté (a.b.a.) a lancé un appel à la prière pour la Palestine, où non seulement les enfants et les innocents sont victimes des horreurs de la guerre, mais également de la famine et des maladies. Il a souligné que même l’Organisation des Nations unies a reconnu que cette famine résulte des actions humaines, principalement de la cruauté et de l’obstination du gouvernement israélien. Ouvrir des voies d’accès et accélérer la distribution de l’aide humanitaire pourrait encore offrir un espoir d’amélioration de la situation.
Sa Sainteté (a.b.a.) a également appelé à prier pour le peuple soudanais, qu’Allah accorde la clairvoyance à leurs dirigeants. Il a souligné que la famine ravage également la population soudanaise, victime de la cruauté de ses propres dirigeants. Ces malheurs découlent de l’oubli des enseignements du Coran et du rejet de celui envoyé par Dieu à notre époque. Cette situation prévaut également dans d’autres nations musulmanes, où les gouvernements se livrent à des conflits internes. Sa Sainteté (a.b.a.) a donc encouragé à prier pour eux également.
Sa Sainteté (a.b.a.) a ensuite exhorté à prier pour les personnes emprisonnées en raison de leur foi au Pakistan et au Yémen. Sa Sainteté (a.b.a.) a également appelé à prier pour les conditions générales de vie des ahmadis au Pakistan.
Prières funéraires
Sa Sainteté (a.b.a.) a déclaré qu’il dirigerait les prières funéraires des membres décédés suivants :
Dr Zaheeruddin Masud Ahmad
Dr Zaheeruddin Masud Ahmad, récemment décédé aux États-Unis, était le fils d’Amatul Rashid Begum et de Mian Abdul Rahim, descendant du Messie Promis (a.s.) et du premier calife (r.a.), ainsi que le petit-fils du deuxième calife (r.a.). Il a servi en tant que médecin dans l’armée avant d’ouvrir sa propre clinique à Rabwah, où il a apporté une aide considérable aux moins fortunés. Actif au sein de la communauté tant au Pakistan qu’aux États-Unis, il entretenait un lien profond avec le califat, comme l’a souligné Sa Sainteté (a.b.a.). Passionné par le Saint Coran, il le récitait régulièrement, même en conduisant, et en faisait l’enseignement principal pour ses enfants et petits-enfants. Il était toujours le premier à demander pardon, quelle que soit l’importance de l’affaire. Il rencontrait tout le monde avec beaucoup d’amour. Il encourageait toujours les gens à écrire des lettres au calife. Il était un travailleur acharné et travaillait parfois toute la nuit. Souvent, il prenait en charge les frais médicaux des plus démunis de ses propres moyens. Sa Sainteté (a.b.a.) a partagé qu’il était son cousin et avait lui-même été témoin de son altruisme envers les nécessiteux et de son hospitalité exemplaire. Pendant les jours de la Jalsa Salana (conférence annuelle), il préférait camper à l’extérieur de sa maison, offrant son foyer aux invités du Messie Promis (a.s.).
Hassan Abdin Agha
Hassan Abdin Agha est un Syrien qui résidait au Canada. Il est né sunnite et s’est converti plus tard au chiisme. Son frère aîné a découvert la chaîne de télévision MTA et, après en avoir discuté avec lui, il a lui aussi accepté l’Ahmadiyyat. Il a servi la communauté en tant que président en Syrie. Il faisait régulièrement les prières volontaires avant l’aube et lisait la littérature de la Communauté. Il possédait des normes morales élevées, aimait le califat et menait une vie très simple dans laquelle l’hospitalité était l’une de ses principales qualités. Sa femme témoigne de sa bonté et de son soutien au sein du foyer. Malgré des difficultés financières, il refusait toute aide extérieure et donnait généreusement ce qu’il pouvait. Son indépendance et son refus de dépendre d’autrui étaient notables, même lorsqu’on lui offrait de le conduire. Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah lui accorde le pardon, la miséricorde et élève son rang.
Usman Hussain Muhammad Khair
Usman Hussain Muhammad Khair, originaire d’Arabie Saoudite, a accepté l’Ahmadiyya en 2007 après avoir découvert la chaîne MTA. De retour au Soudan, il a installé une antenne parabolique dans sa maison pour capter cette chaîne, ce qui a conduit toute sa famille à embrasser également l’Ahmadiyyat. Sa résidence au Soudan est devenue un centre pour la Communauté. Il n’a jamais reçu de fonds ni accepté de servir à un poste au sein de la Communauté, mais a plutôt dépensé de sa propre poche et a dit qu’il fallait confier les responsabilités à la jeune génération pour qu’elle puisse apprendre. En raison de la guerre civile au Soudan, la Communauté s’est dispersée. Sa Sainteté (a.b.a.) a réitéré son appel à prier pour le Soudan afin que la communauté puisse se réunir à nouveau. Il laisse dans le deuil sa femme, ses deux fils et ses deux filles.
Muhammad Zahrabi
Muhammad Zahrabi, originaire d’Algérie, souffrait d’un cancer. Il était très dévoué à la communauté. Il était très accueillant et a également fait l’objet de poursuites judiciaires, lors desquelles un juge lui a demandé comment, en tant qu’Algérien, il pouvait accepter un Indien. Sa réponse fut claire : « L’Algérie ne devrait pas craindre un Indien, et s’ils doutaient de son honnêteté, pourquoi une telle appréhension envers lui et sa Communauté ? » Il était très obéissant au califat et appliquait toutes les décisions prises par le calife.
Saeed Ahmad Warraich
Saeed Ahmad Warraich, originaire de Rabwah, a également été confronté à des accusations de blasphème en vertu des lois pakistanaises et a été arrêté. Il a été emprisonné pendant trois ans et deux mois. Il a finalement été libéré et contraint de s’installer à Rabwah.
Shahbaz Gondal
Shahbaz Gondal, originaire de Rabwah et vivant aux Pays-Bas, a également eu l’honneur d’être emprisonné dans la voie d’Allah en vertu des lois sur le blasphème. Il a été emprisonné pendant trois mois, mais l’affaire a duré dix ans. Il offrait régulièrement des prières et servait la communauté à divers titres.
Sa Sainteté (a.b.a.) a prié pour qu’Allah accorde à tous les défunts le pardon et Sa miséricorde et élève leur rang.
Commentaires récents